Cinq livres au compteur ce mois-ci et un total de 1915 pages englouties!! J’espère que ça vous donnera quelques idées de lectures 🙂
Quelqu’un pour qui trembler de Gilles Legardinier
L’histoire : Peut-on être un père quand on arrive vingt ans après ? Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.
Mon avis : Je suis une grande fan de Gilles Legardinier. Je me marre à chacun de ses livres et c’est pour ça que je l’aime. Et j’avoue que j’ai été plutôt déstabilisée par la première moitié du livre dans laquelle je n’ai pas retrouvé le grain de folie des autres romans de l’auteur. Et puis au fil des pages, je me suis surprise à sourire voire même à rire parfois, notamment grâce à la belle brochette de personnages âgées et aux plans foireux du Docteur. Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est aussi la réflexion sur la vie, presque philosophique parfois. Au final, même s’il diffère des autres livres de Gilles Legardinier, je le recommande chaudement.
D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan
Prix Renaudot et Prix Goncourt des Lycéens 2015
L’histoire : « Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. » Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Mon avis : J’avais adoré Rien ne s’oppose à la nuit et le thème de ce livre m’a attirée. Et bien cette fois, j’ai détesté. Je dirais même que la lecture fut laborieuse. Je n’aime pas laisser un livre sans le finir alors je suis allée au bout mais j’ai eu du mal. C’est long, répétitif, rempli de détails sans intérêt. Monsieur Farfalle me reproche souvent de trop poser le décor et de mettre trop de détails quand je raconte une anecdote, c’est même devenu une blague entre nous. En lisant ce livre, j’ai compris ce qu’il ressent. Quel besoin de réécrire la même idée trois fois de suite? A la rigueur ce sont les dernières pages qui sauvent le livre…
Un amour impossible de Christine Angot
L’histoire : Pierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d’une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. Il refuse de l’épouser, mais ils font un enfant. L’amour maternel devient pour Rachel et Christine le socle d’une vie heureuse. Pierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu’il la viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s’immisce progressivement entre la mère et la fille.
Mon avis : Je n’avais jamais rien lu de Christine Angot donc je n’ai pas de point de comparaison ni d’avis sur la redondance de ses écrits. J’ai aimé les trois premiers quarts du livre mais j’ai eu du mal avec la fin que j’ai trouvée sans intérêt et un peu bâclée. Et puis une autre chose m’a dérangée : les multiples répétitions. Une demi-page de “j’en ai marre” ou encore une page entière de ping-pong entre Christine et sa mère “tu es sûre?” “Oui” “vraiment sûre” “Oui”… Une impression de besoin de faire un certain nombre de signes… Au final, un avis mitigé. Pas mal mais sans plus.
La mer en hiver de Susanna Kearsley
L’histoire : Printemps 1708, une flotte jacobite de soldats français et écossais échoue à faire revenir James Stewart, le roi exilé, sur ses terres d’Écosse afin de réclamer sa couronne. De nos jours, Carrie McClelland s’inspire de cet épisode historique dans son nouveau roman. Installée aux abords du château de Slains, au coeur d’un paysage écossais désolé et magnifique, elle crée une héroïne portant le nom d’une de ses ancêtres, Sophia, et commence à écrire. Mais elle se rend compte que ses mots acquièrent une vie propre et que les lignes entre fiction et faits historiques se brouillent de plus en plus. Tandis que les souvenirs de Sophia attirent Carrie encore plus au coeur de l’intrigue de 1708, elle découvre une histoire d’amour fascinante, oubliée avec le temps. Après trois cents ans, le secret de Sophia doit être révélé…
Mon avis : Après deux lectures lourdes et qui ne m’ont pas emballée, j’avais envie de m’évader un peu. Et quoi de mieux que l’Ecosse, un pays qui me fait rêver? Je n’avais lu que du bien de ce livre alors c’est avec plaisir que je me suis attaquée à ce (petit) pavé de 464 pages. Et comme il fallait s’y attendre, j’ai adoré. J’avais peur que la mise en abîme rend la compréhension de l’histoire compliquée et en fait pas du tout. C’est hyper facile à lire et j’avoue même que j’ai eu du mal à lâcher le livre à chaque fois que je devais reprendre le cours de ma vie ^^
Nos âmes jumelles de Samantha Bailly
L’histoire : L’une est blonde, l’autre brune. L’une solaire et populaire, l’autre timide et solitaire. Sonia dite Yuna écrit pour une association, Trames, qui publie un fanzine. Elle y rencontre Lou-Tiamat, qui s’affirme dans l’art du dessin suite au divorce brutal de ses parents. Leur amitié virtuelle se double d’échanges sur leurs créations et leur vie affective. Jusqu’au jour où les deux jeunes filles se rencontrent un week-end autour d’un projet…
Mon avis : Je ne sais pas du tout comment je me suis retrouvée à lire ce bouquin pour ado. Mais je dois vous faire une confidence : j’ai bien aimé 🙂 Je ma suis vachement retrouvée dans ces deux ados, je dirais que je leur ressemblais à toutes les deux. Beaucoup de choses dans le roman me sont familiers : le manga Nana, la Japan Expo, les copines de forum… Une jolie parenthèse qui m’a ramenée quelques années en arrière 🙂
Je viens de finir « un été à bluepoint « , de stuart Nadler. Pas mal du tout, et avec une fin inattendue…. Je conseille ! Et des que je peux, je me mets à l Écosse, l’histoire me dit bien ! Bonne fin d’année !!
je v lire le dernier
Tu me donnes envie de lire La mer en hiver!! J’adore ces livres que l’on n’arrive pas à lâcher!!
Si je devais choisir, je lirais les deux premiers.
Coucou,
Merci de nous faire partager tes lectures, ce que tu as aimé, ou moins aimé… parmi mon entourage peu de « jeunes » trentenaires lisent mis à part mes cousin/es, soeurs et quelques amis !
Perso J’ADORE, et comme je n’ai pas trop de temps entre mon taff, mon blog, Femmes-Références, la cuisine,… alors je lis en marchant en allant au boulot.
Je lisais les livres de la famille Spellman (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisa_Lutz) UN RÉGAL, et fan des polars (surtout Suédois, Norvégiens) je suis sur les livres de Camilla Lackberg (tome.4). Comme pour Spellman dans chacun des livres une histoire de base, construite sur un fil conducteur. Même si tu peux lire les livres dans le mauvais ordre, c’est mieux pour le fil conducteur de faire 1, 2, 3, 4,…
Personnellement, je n’ai pas du tout accroché au soi disant super livre de D. de Vigan « Rien ne s’oppose à la nuit ». Je ne l’ai même pas fini ^^
Concernant Gilles Legardinier j’ai commença par celui-ci http://www.gilles-legardinier.com/exil.php avant de lire complêtement cramé : ils s’étaient planté à la bibli… donc pour moi il n’est pas « le mec aux livres rigolos et fun ».
Bonne journée,
Sabine