Mes dernières lectures #10
Des lectures assez différentes ces derniers jours avec deux livres un peu historiques, un roman de chick litt et un roman New Romance.
La ferme du bout du monde de Sarah Vaughan
Catégorie 46 : un livre qui se passe pendant une guerre
Reçu en service de presse – Sortie prévue le 5 avril 2017
L’histoire : Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise.
Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets.
1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin.
Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira.
Deux été séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
Mon avis : La Cornouailles, des histoires de famille, des drames… Il ne faut rien de plus pour me donner envie de lire ce livre. Le roman commence par un prologue pour présenter la ferme où va se dérouler l’histoire avant de basculer vers 2014 et revenir à 1944. Tout au long du roman, on fait des sauts dans le temps et dans l’espace régulièrement j’ai parfois eu du mal à suivre et à comprendre de qui on parlait. Pour autant, le cadre de l’histoire, les Cornouailles est décrit magnifiquement et à lui seul vaut la lecture. La ferme en tant que telle est un personnage à part entière, autant que Will, Maggie ou encore Lucy. Évidemment, le secret est au cœur de l’intrigue et même si j’ai un peu de mal à comprendre comment un tel secret peut être gardé pendant 70 ans, le fil se déroule doucement jusqu’à ce que chacune des pièces s’imbriquent. Au final, malgré quelques longueurs, j’ai plutôt passé un bon moment de lecture, nuancé par des moments où je me suis retrouvée perdue.
A l’orée du verger de Tracy Chevalier
Catégorie 47 : Un livre paru en mai (paru en mai 2016)
L’histoire : En 1838, la famille Goodenough s’installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l’Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d’une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Tandis que James, le père, tente d’obtenir de ces terres hostiles des fruits à la saveur parfaite, la mère, Salie, en attend plutôt de l’eau-de-vie et parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l’Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis renouera avec la passion des arbres en prélevant des pousses de séquoias géants pour un exportateur anglais fantasque qui les expédie dans le Vieux Monde. De son côté, sa soeur Marcha n ‘et eu qu’un rêve : traverser l’Amérique à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager… Tracy Chevalier nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des pins millénaires de Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, A l’orée du verger peint une fresque sombre mais profondément humaniste, et rend hommage à ces femmes et ces hommes qui ont construit les Etats-Unis.
Mon avis : j’aurais du mal à définir si j’ai aimé ou non ce livre. La première partie est un peu laborieuse, les descriptions sur les pommes sont intéressantes mais un peu trop poussées et à un moment, c’est assez lassant. L’alternance des points de vue entre la mère et le père donnent une dynamique au récit et le personnage de Sadie (une vraie méchante) m’a fait bouillir de nombreuses fois. J’ai vraiment préféré la deuxième partie qui suit ce que devient Robert, un des fils de cette nombreuse famille et comment il reconstruit sa vie dans l’Ouest. J’ai tout particulièrement aimé le côté réaliste et cru de l’histoire, sans aucun fard et donc parfois très dure. Et puis évidemment, toute la partie sur les sequoias et les redwoods me donne encore plus envie d’être à cet été!
Quand on s’y attend le moins de Chiara Moscardelli
Catégorie 33 : Un livre choisi juste pour le titre sans regarder ni le résumé ni l’auteur
Reçu en service de presse
L’histoire : Penelope a trente-six ans, quelques kilos en trop, une vie amoureuse désespérément inexistante, un job pas très épanouissant d’attachée de presse pour Pimpax – LA multinationale de la serviette hygiénique –, et elle est de surcroît affligée d’une maladresse quasi légendaire. Comment se sortir de l’impasse ? En s’en remettant au dicton de sa grand-mère : « C’est quand on s’y attend le moins que l’amour vous tombe dessus. » Ou, en l’occurrence, qu’on le percute à vélo. Car le jour où elle renverse le ténébreux Alberto, lui brisant la jambe au passage, Penelope en est certaine : ils sont faits l’un pour l’autre.
Et lorsqu’elle le recroise dans les locaux de Pimpax, le doute n’est plus permis. Mais quelque chose cloche : le bellâtre se fait appeler Riccardo et semble avoir tout oublié de sa tendre assaillante. Pourquoi tant de mystères ?
Mon avis : c’est la couverture du livre et son titre un peu bateau qui m’ont donné envie de le lire. Avant de le commencer, je n’ai absolument pas regardé le résumé. J’ai un avis mitigé sur ce livre. J’ai bien aimé le côté livre de chick litt, assez classique mais le fait qu’il se passe à Milan change un peu. Comme toutes les héroïnes de chick litt, Penelope fait des choix discutables et se prend bien trop la tête. Mais sa relation avec sa grand-mère rend le tout assez sympa. Par contre, j’ai eu un peu de mal avec le côté « policier » de la fin de l’histoire, pas crédible pour un sou. Et puis une dernière chose m’a gênée mais là c’est plus un souci de traduction/édition : le roman est truffé de références culturelles italiennes qui ne sont pas expliquées. Et c’est très dommage car on passe totalement à côté.
Up in the air Saison 1 – In flight de
L’histoire : Lorsque Bianca, la jolie hôtesse de l’air de vingt-trois ans, croise le regard du milliardaire James Cavendish, elle perd son sang-froid. L’imperturbable Bianca ne parvient pas à détourner son regard des yeux bleu turquoise dominateurs de son passager. Elle est magnétiquement attirée par lui comme jamais jusque-là James le sent et va lui faire accepter qu’elle vienne le retrouver chez lui après leur atterrissage. Le désir de Bianca pour cet homme est si fort qu’elle va accepter de se laisser dominer par cet homme, et elle va découvrir une part d’elle-même. Mais quel traumatisme la conduit à dépasser ses limites ? Et Stephan, l’ami homosexuel de Bianca, saura-t-il la protéger ?
Mon avis : Je ne sais pas comment ce livre est arrivé sur mon Kobo mais quand je vois la couverture, je me dis que si je l’avais vue plus tôt, j’aurais sans doute capté que je n’aimerais pas ce livre. Et bingo! J’ai détesté. Grosse resucée de 50 nuances avec la nana vierge à 23 ans devient une folle de sexe du jour au lendemain, le riche dominant (qui n’est pas que dominant mais juste un gros connard) et deux/trois moments bien malsains (genre le mec lui offre un collier fait sur le modèle des colliers d’esclave)(Je suis sans mots). Vous ne serez sans doute pas surpris si je vous dis que je ne poursuivrai pas la série…
Je n’ai lu aucun des 4 mais comme d’hab, je garde sous le coude tes recos.