Pour une fois, je me suis tenue à ma PAL cet été et mes dernières lectures en font presque toutes partie, à deux exception audio près ^^ Voilà donc cinq nouvelles lectures à vous partager!
The Love Hypothesis d’Ali Hazelwood
Catégorie 49 : Un livre d’un.e auteur.rice dont le prénom est épicène
Reçu en version audio en service de presse
Olive Smith, étudiante en troisième année de thèse, ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu’elle est heureuse en amour, Olive ne peut se contenter d’un simple mensonge : les scientifiques ont besoin de preuves. Comme tout biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier homme qu’elle voit. Or cet homme n’est autre qu’Adam Carlsen, jeune professeur sexy et tyrannique à Stanford. Contre toute attente, Adam accepte de prétendre être son petit ami. Plus surprenant encore : il est parfait en tout point. Soudain, leur expérience est proche de la combustion, et Olive découvre que tester ses hypothèses sur l’amour peut s’avérer dangereux quand c’est son propre coeur qu’on met sous un microscope…
Mon avis : ce roman est un des gros succès du BookTok ces derniers temps et sur le papier il avait tout pour me plaire. Mais… Si je l’ai trouvé dans l’ensemble sympa et facile à lire mais plusieurs choses m’ont chiffonnées. Bon, déjà, pour commencer, le manque de communication entre les personnages m’a gonflée. Le bouquin n’aurait pas lieu d’être si Olive et Anh ou Olive et Adam avaient parlé. Juste ça. Mais ce qui m’a le plus gênée c’est le fameux chapitre 16, LE chapitre de la scène de s$xe la plus longue et embarrassante de l’Histoire. Dès le départ, Olive dit qu’elle pourrait être ass$xuelle mais rien à foutre, au fil du chapitre, elle finit quand même par coucher avec Adam, même si à plusieurs reprises elle dit qu’elle n’en a pas envie. Mais voyez-vous femme doit désirer homme. Pour le consentement on repassera…
★★✰✰✰
Miss Joséphine de Margaret Wilkerson Sexton
Catégorie 55 : Un livre avec une maison sur la couverture
Louisiane, 1924. Née esclave, Josephine a fui à l’âge de dix ans la plantation où elle vivait avec ses parents. Désormais septuagénaire, elle dirige une exploitation agricole florissante mais l’arrivée dans son voisinage d’un couple de Blancs l’inquiète. Le Ku Klux Klan prospère dans la région. Près d’un siècle plus tard, Ava, une descendante métisse de Josephine, emménage chez sa grand-mère paternelle blanche et fortunée. Sans le savoir, son destin va converger avec celui de son aïeule…
Mon avis : J’avais envie de lire ce livre depuis très longtemps et j’avoue avoir été un tout petit peu déçue. A vrai dire, j’ai eu du mal à me plonger dedans car j’étais perdue. J’aime bien quand le début d’un livre pose un peu les bases, les personnages, leurs relations, le passif… Ça me permet de me projeter plus facilement et de m’attacher à eux. Là, tout est balancé d’un coup et comme en plus la narration se fait sur trois époques, je ne savais plus qui était qui… Pour autant, c’est un très beau livre de femmes, de transmission et si vous avez moins de mal que moi à définir qui est qui, vous passerez un très bon moment de lecture!
★★★✰✰
La chair est triste hélas d’Ovidie
Hors challenge
Reçu en version audio en service de presse
» J’ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m’étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n’avais pas joui. À tous ces coïts où j’avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d’épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l’argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d’être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu’on regarde avec pitié. Un jour, j’ai arrêté le sexe avec les hommes. «
Autrice et documentariste spécialiste de l’intime et du rapport au corps, Ovidie retrace ici la trajectoire qui l’a conduite à quatre années de grève du sexe.
Mon avis : Bon déjà, le titre est parfait et c’est presque ce qui m’a donné envie de le lire de prime abord. Mais c’est aussi la réflexion qui amène à cette grève du s$xe. Alors attention, c’est un texte dur, plutôt radical et clairement à ne pas mettre entre toutes les mains (ou les oreilles). Et si certains propos d’Ovidie m’ont paru un peu trop radicaux (je mets 5 ☆ mais en réalité ça serait plus 4,5), je les ai trouvé passionnants, notamment sur la nature transactionnelle des relations. Un livre à faire lire ou écouter à de nombreuses femmes mais aussi à des hommes (qui vont bien évidemment le détester!!)
★★★★★
N’oublie pas de sourire de Kristan Higgins
Catégorie 45 : Un livre dont l’un des personnages est porteur de handicap
Ils aimaient plaisanter à ce sujet. Comme beaucoup de scientifiques, Josh avait parfois du mal à se souvenir des choses qu’il fallait faire dans le monde « réel », comme faire les courses, manger des repas réguliers et parler aux gens. Mais il pouvait compter sur sa femme Lauren pour les lui rappeler avec ses listes. Il n’avait jamais réalisé à quel point ces listes lui manqueraient quand elle serait partie.
Il ne s’était pas préparé à devenir veuf. Compte tenu de son travail solitaire, de son cercle d’amis restreint et de la maladresse sociale dont il a toujours souffert, Josh n’a aucune idée de la façon dont il devrait aborder cette nouvelle phase de sa vie. Mais encore et toujours, il peut compter sur Lauren pour l’aider à avancer. Car elle lui a laissé des lettres, avec une tâche à accomplir chaque mois de l’année qui suivra sa mort. Pour porter Josh d’une main aimante dans un voyage à travers le chagrin, la colère et le déni. Et vers le bonheur.
Mon avis : J’adore Kristan Higgins et ce roman n’a pas dérogé à la règle. D’autant que le héros, pour une fois, est un homme et qu’en plus il souffre de TSA. D’ailleurs, si j’avais trouvé que c’était très mal amené dans La femme de chambre de Nita Prose, j’ai beaucoup aimé la façon dont est dépeint Josh. Et puis évidemment, c’est très émouvant et touchant de le voir se reconstruire grâce aux lettres de sa femme. On le suit tout au long de sa première année de veuvage, passant par toutes les étapes du deuil mais aussi avec des flashbacks revenant sur la maladie de Lauren et ses derniers mois. Je ne suis pas du genre à pleurer en lisant mais j’ai tout de même eu les larmes aux yeux plusieurs fois!
★★★★✰
Numéro Deux de David Foenkinos
Hors challenge
En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d’acteurs furent auditionnés. Finalement, il n’en resta plus que deux. Ce roman raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.
Mon avis : ce livre faisait partie de ma PAL de l’été et il était sur ma liseuse depuis sa sortie. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à me faire à l’écriture de David Foenkinos dont je n’avais rien lu jusque là. Je l’ai trouvée un peu trop ampoulée, pas assez simple… Du coup, ça a gêné le début de ma lecture et j’ai eu du mal dans un premier temps à m’attacher au personnage principal. Et puis au fil de ma lecture, je m’y suis faite et surtout, j’ai eu de la peine pour ce petit garçon qui n’avait rien demandé et qu’on est venu chercher pour un rôle mythique qui va finalement lui échapper.
je serais bien tenté par N’oublie pas de sourire
Moi j’ai bien aimé Numéro deux mais j’ai aussi quasi tout lu de cet auteur et j’adore !
J ai lu mon mari lors de mes congés et j’ai adoré ! Vraiment terriblement glaçante la fin XD
Je ne verrais jamais la fin de ma pile à lire ici ! J’en rajoute toujours lol ! Mais 5 , c’est pas trop mal.
N’oublie pas de sourire a l’air plutot pas mal
Coucou
J’ai été mauvaise élève je n’ai pas lu cet été !