Un deuxième allaitement… différent…
(Non je ne suis pas morte, je suis juste en vacances 🙂
J’ai allaité la miss 23 mois. De manière exclusive pendant 6 mois et en mixte après. J’ai connu des galères (crevasses, engorgement, baisse de lactation…) mais j’étais tellement motivée que j’ai persévéré.
Puis je suis tombée enceinte de Raoul. Et bizarrement, cette motivation n’était plus là. Je me surprenais à me dire que je n’avais pas trop envie d’allaiter. Alors qu’en même temps, ma famille se moquait gentiment en me disant que je n’allais pas allaiter aussi longtemps que la miss.
A la maternité, j’ai commencé à allaiter, sans trop de soutien du personnel mais comme j’avais allaité presque deux ans, on considérait que je n’en avait pas besoin. Les premières crevasses sont apparues dès le 2e jour, d’abord légères. Je suis sortie le 3e jour, avant même ma montée de lait.
Montée de lait qui combinée à des crevasses énormes, m’a fait vivre l’enfer. Des seins énormes, qui saignaient à chaque tétée. Un Raoul qui ne parvenait pas à prendre correctement le sein, trop gros et qui ne prenait pas non plus correctement avec les bouts de seins en silicone. J’ai donc du tirer mon lait pour lui donner et me soulager.
J’ai continué quelques jours avec les bouts de seins mais Raoul n’arrivait pas bien à prendre et s’énervait, pleurait beaucoup au sein. Et à la première visite chez le pédiatre, il n’avait pas repris de poids (mais avait quand même pris plusieurs centimètres, ce qui m’avait rassuré). J’avais des conseils contradictoires, soit on me disait de laisser tomber, soit de persévérer. J’ai pris conseil pour vérifier que ma position était bonne et il s’avère que oui.
Chaque tétée était une souffrance, je devais serrer les dents car je souffrais. Cet allaitement n’avait rien d’un plaisir. J’en arrivais à me dire que voilà, c’était pour mon fils et qu’il FALLAIT que j’allaite, même en souffrant.
Et puis la semaine dernière, j’en ai eu marre d’avoir mal. Je suis allée à la pharmacie et j’ai expliqué mon problème à la pharmacienne.
Et j’ai commencé l’allaitement mixte. Je tire mon lait trois fois par jour et je lui donne des bibs. Et depuis deux jours, une de mes crevasses étant guérie, je lui donne le sein le matin. Sans douleur, sans stress. Cette façon de faire me convient tout à fait, j’avais peur de regretter, de m’en vouloir. Et au final, je suis apaisée. Je n’ai plus mal, mon fils mange à sa faim, je peux voir ce qu’il mange, il reprends du poids, il profite des bienfaits de mon lait.
Cet allaitement n’est pas parfait, il ne correspond pas à ce que l’on conseille, il durera le temps qu’il durera. Mais il me convient. Et c’est bien l’essentiel.
Je crois que tu as la parfaite conclusion : cela te convient. Et j’imagine que Raoul y trouve son compte aussi une fois le ventre plein 😉
Et qui sait, tu reprendras peut-être un allaitement total…
J’ai un parcours un peu similaire (premier allaitement pour moi, mais causes de douleurs différentes : candidose, frein de langue, positions) et je suis aussi passée un temps au tire-lait pour nourrir ma petite. Toute la journée et la nuit d’abord, en gardant une tétée calin (et pour conserver la suscion, mon bébé étant âgé de quelques semaines). Puis uniquement la nuit, car la douleur était trop forte à ce moment-là. Et maintenant, on est revenues à des tétées tout le temps, après un suivi par une consultante en lactation. On n’est pas encore sorties de l’auberge, mais ça progresse bien et je ne suis plus stressée, je sais qu’en cas de problème tire-lait et bib’ sont là !
Bravo si ça te convient c’est que tu as pris la bonne décision 🙂
L’essentiel est que cela vous convienne 🙂
Tu as essayé, je pense que Raoul ne t’en voudras pas bien au contraire.
Je pense qu’il doit préférer savoir sa maman zen 🙂
Bisous 🙂
Est ce que tu as fais vérifier le frein de la langue de ton p’tit bonhomme ? il suffit de parfois pas grand chose pour ce ne soit pas TA position d’allaitement qui ne soit pas bonne, mais SA prise au sein, tout simplement …
Oui, son frein est ok. Il a été vérifié par le pédiatre.
tu as bien raison de dire que cela te (vos) convient et que c’est l’essentiel.
car le plus important est bien là : que les tétées soient un plaisir, pour Raoul comme pour toi.
gros bisous (et bonnes vacances)