[Cinéma] Nos étoiles contraires
Il y a quelques semaines, totalement par hasard, j’ai lu le roman « Nos étoiles contraires » de John Green, sans savoir que le livre avait été adapté pour le cinéma. Et j’avais adoré. J’avais aimé les personnages, leur façon de vivre leur maladie et leur relation. Bien que racontant l’histoire de deux adolescents, j’avais aimé l’ambiance du livre, leur maturité, la réflexion de l’histoire sur la vie et les expériences que l’on fait. Le roman est présenté comme de la »littérature jeunesse ». Je ne vois pas vraiment pourquoi si ce n’est l’âge des protagonistes. J’imagine que les ados passent à côté de pas mal de chose en se focalisant sur l’histoire d’amour.
Alors quand j’ai su que le livre allait être adapté et quand j’ai vu la façon dont le film était présenté, son marketing, j’ai eu peur. Peur que le film ne soit finalement qu’une bluette pour ados de plus, que l’humour si fin du livre disparaisse.
Hier, je ne travaillais pas et j’étais seule, Raoul étant à la crèche et la Miss chez mes parents. J’ai profité de ce petit bonheur : aller au cinéma seule. Dans la salle, mes craintes se sont confirmées : une immense majorité d’ados en groupe ou accompagnés de leurs parents. Et quelques couples et adultes seuls.
L’histoire : Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d’un groupe de soutien pour les malades du cancer.
Mon avis : Parmi les critiques négatives que j’ai pu lire, j’ai beaucoup lu que le film était fait pour faire pleurer dans les chaumières (ou plus précisément faire pleurer les adolescentes en fleur). Oui. C’est vrai. C’est l’histoire de deux ados qui ont le cancer. Donc c’est triste. C’est tragique. Oui. On pleure. Beaucoup. Mais pas que. On rit aussi car les deux personnages principaux ont de l’humour et qu’ils réussissent à rire de leur maladie. Et que je trouve ça rafraîchissant à l’heure où on rit de moins en moins de choses. Il y a quelques moments un peu trop « bluette pour ados » à mon goût. Mais dans l’ensemble, c’est un bon film. J’ai aimé. Vraiment. (Peut-être parce que je suis une ado dans un corps de femme, allez savoir).
(Et sinon, c’est assez bizarre de voir Sam de True Blood en père de famille tranquille qui ne tue pas de vampires et ne se transforme pas en animal :p )
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