Un deuxième enfant, est-ce si difficile?

Un deuxième enfant, est-ce si difficile?

Quand on a parlé de faire un deuxième enfant, autour de moi, les réactions ont été unanimes : « Vous allez voir, le deuxième enfant c’est le plus difficile ». Super encourageant. On me disait que c’était dur à gérer, que tous les repères pris avec le premier allaient voler en éclats, que ça serait compliqué de gérer le premier avec un tout petit, que la jalousie du premier serait difficile à gérer…

On a mis le temps entre les enfants, pour diverses raisons et au final on a eu Raoul quatre ans après sa soeur.

Et je n’ai pas retrouvé toutes les difficultés que l’on m’avait promises…

Je n’ai pas eu l’impression que ce soit plus dur à gérer, le rythme avec Raoul s’est imposé de lui-même. Je ne sais pas si c’est parce que Raoul était un bébé cool qui a fait des nuits tout à fait potables très vite, ou parce qu’étant beaucoup moins en demande que sa soeur au même âge, il m’a paru « facile » ou encore parce que la Miss avait 4 ans à sa naissance mais je n’ai pas trouvé qu’avoir un deuxième enfant était si difficile.

Et pourtant, Dieu sait que la naissance de Raoul a provoqué un chamboulement dans ma vie, la professionnelle, pas la personnelle.

Mais au sein de notre famille, l’organisation s’est faite très vite. J’ai repris le boulot à ses 3 mois, tout s’est organisé facilement. C’est peut-être aussi parce que j’ai la chance d’avoir un M. Farfalle au top qui a su (et qui sait toujours) prendre sa place de papa et qui a géré comme un chef.

A vrai dire, le plus gros chamboulement c’est le premier enfant. On passe d’un couple à trois personnes, on change de rythme, on change de corps, on a moins de temps pour soi, on change de priorités. Tout ça peut être très difficile à gérer. Surtout si on a un enfant très demandeur et là, ça devient très dur à gérer.

Je me souviens que pour la Miss, plusieurs fois je me suis dit que je n’y arriverais pas. Et puis avec le soutien de M. Farfalle, j’ai réussi à dépasser ça.

Aujourd’hui, les enfants sont grands, nous n’avons plus de bébé à la maison. Et pas d’envie d’un troisième. D’ailleurs, des témoignages que j’ai pu avoir, le troisième n’est pas si simple à gérer.

Alors, qu’est-ce qui est le plus dur? Le premier? Le deuxième? Le troisième?écart idéal enfants

11 Comments on “Un deuxième enfant, est-ce si difficile?

  1. Le deuxieme est en projet chez nous. Je me dis que ce ne sera pas si difficile car ma fille très speed, elle a un fort caractère, énormément d’énergie. Alors du coup je me dis qu’avec la première on est deja rodé, le deuxieme ca devrait aller 🙂

  2. Perso je suis de l’avis « des gens »… le 2ème c’est difficile.
    Le premier, ça change tout mais il ne faut s’occuper que de lui, on est à 2 pour gérer 1 bébé… ça va quoi!
    Pour le deuxième, bein, en plus du changement dû à l’arrivée d’un bébé, de la fatigue qui va avec… faut gérer le premier et ça, ça fait une fameuse différence, on pourrait dire « quand c’est pas l’un c’est l’autre ».
    Pour le troisième, là tu es rodé!!!!
    Enfin, c’est pour mon expérience personnelle… faut dire aussi que N°2 était particulièrement fatiguant, ça doit jouer dans mon ressenti!

  3. Je comprends tout à fait! On m’avait dit pareil, je flippais genre « putain qu’est-ce que j’ai fait comment je vais faire? » et je pense qu’on m’a tellement fait peur, que je m’attendais à tellement de difficultés que j’ai l’impression que tout roule sur des roulettes alors que je passe des nuits ignobles ahah donc finalement je les remercient ces mauvaises langues

  4. Je pense qu’on ne peut pas faire de généralités, moi aussi à l’annonce du 2ème puis du 3ème j’ai questionné mon entourage, et les avis sont très divergents ils dépendent de plein de paramètres : vie pro, écarts d’âge entre les enfants, proximité avec la famille , caractère des enfants …. Mais pour ma part je suis comme toi le premier ce fut un grand chamboulement, le deuxième un bonheur sans nuage, une arrivée à un moment opportun, un enfant calme, une relation normale avec son ainé (qui avait 5 ans à sa naissance) Pour le troisième plus rapproché (2.5 ans) ce fut plus difficile, un enfant plus demandeur, une envie de ne rater aucun moment, de profiter un maximum de ce dernier petit bout, une vie à 1000 à l’heure la fatigue qui va avec! …. chaque histoire est différente, chaque enfant est différent on ne peut rien prévoir!

  5. Joli texte que je partage complètement ! Moi aussi, on m’avait dit que le 2ème était le plus difficile (dixit une collègue qui a 5 !!!! garçons) …
    Et finalement, je me sens plus sure, plus sereine, plus maman avec mes 2 garçons. Je me suis sentie beaucoup plus dépassée par mon 1er tout seul …
    Du coup, je me sens archi prête pour le 3ème, mais Papa beaucoup moins … A suivre …

  6. Pour moi le passage le plus difficile (sur les 4) à été du 2e au 3e…
    Là tu passes à famille nombreuses, tu n’as plus assez de tes 2 bras, ni même des 4 avec papa compris… un doit marcher ou attendre…
    Et puis aussi parce qu’entre le 2e et le 3e il y avait moins de 2 ans d’écart et franchement, les enfants rapprochés, quand ils sont tous les deux « bébé », c’est plus usant j’ai trouvé.
    De un à deux j’ai trouvé ça super soft, ça s’est bien passé, y’avait 2 ans et demi d’écart, un écart que je trouve top, surtout quand y’en que 2 années civiles qui les séparent car ça leur permet de suivre d’assez prêt pour les années d’école.

  7. Je pense que tu as raison : le 1er est le plus difficile dans l’organisation de la maison.
    Mais bon. Ma grande a 5 ans et ma petite 2 mois. Et j’avoue que j’ai beaucoup plus de mal avec la petite qu’avec la grande. Pourtant, elle est adorable, fait déjà ses nuits , souriante et tout…mais la fatigue !!! devoir gérer les 2, je perds vite patience ! heureusement que j’ai aussi un super mari qui m’aide à fond…
    Mais pour moi, c’est quand même le 2ème qui est le plus dur (et il n’y aura pas de 3ème !)

  8. Coucou

    Le 3ème c’est comme le deuxième. Il s’impose de lui-même… En revanche, j’ai pris un an de congé parental le temps d’organiser la maison et la vie de famille pour la reprise pro. Le plus galère (en ce qui nous concerne) c’est de trouver du temps pour notre couple et de faire garder les 3…

    Après, c’est beaucoup de fous rires , de disputes, de cris mais surtout d’amour!!! Et la complicité entre notre aîné, notre cadette et la benjamine est réelle!

    Voili voilou pour nous!

  9. Je pense que chaque enfant est différent et donc cela peut être facile pour le 1 et pas le 2 ou l’inverse. Pour le 3, je ne peux pas témoigner (par contre je n’arrive toujours pas à oublier cette envie-idée d’un numéro 3 dans ma famille)

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