Stranger Things : bien mais pas foufou
Ça fait maintenant quasi une semaine que j’ai terminé les huit épisodes de la série Stranger Things, produite par Netflix.
Lorsqu’elle est sortie, je n’ai lu que des commentaires élogieux. Géniale, addictive, un chef d’oeuvre, j’ai même lu que certains l’avaient visionnée plusieurs fois. Quelques jours avant moi, l’homme l’a regardée tout seul et m’a dit « Oui, c’est pas mal ». J’ai été assez étonnée de son ressenti après avoir lu tant de critiques dithyrambiques. Il m’a expliqué que c’était sympa, qu’il avait aimé l’ambiance et les acteurs mais que l’histoire n’était pas folle.
A Hawkins, en 1983 dans l’Indiana. Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se lancent dans une recherche semée d’embûches pour le retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d’amitié avec la demoiselle tatouée du chiffre « 11 » sur son poignet et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…
J’ai donc voulu me faire mon propre avis et j’ai regardé la série en quatre soirées de deux épisodes.
Ma première impression est plutôt bonne car tout de suite j’aime l’ambiance de la série : on se croirait dans un Twin Peaks moins barrés à la sauce Spielberg. Quand les gamins sont à vélo, on s’attend à voir dépasser la tête de ET. Les références sont là et au final, c’est ce qui me gêne le plus dans la série. A force d’aller chercher des références par-ci par-là, on cherche la nouveauté.
Un peu de rencontre du Troisième Type, un peu de Goonies, un soupçon de Twin Peaks, une pincée de X-Files… Quand on a fini de chercher les références, il ne reste qu’une histoire assez classique de monde parallèle et de monstre.
Pour autant, la série à de nombreux points positifs et j’ai néanmoins passé un bon moment.
Déjà, côté casting, c’est un sans fautes. C’est un vrai plaisir de revoir Winona Ryder que l’on avait rarement vu ailleurs que dans les tabloïds depuis un moment. Passé le gros coup de vieux de voir qu’elle joue la mère d’un ado alors qu’on la voit encore toute jeunette dans Edward aux mains d’argent (c’était en 1990 >_< ) on ne peut qu’admirer son jeu. Mais ceux qui tirent leur épingle du jeu de façon magistrale, ce sont les enfants. Que ce soit la bande de garçons ou la formidable Millie Bobby Brown qui joue le rôle de la mystérieuse 11. Rien que pour eux, ça vaut le coup de regarder.
Et aussi pour ce sourire :
Nan mais cette bouille <3
Évidemment, même si les hommages un peu trop appuyés desservent selon moi la série, j’ai tout de même adoré l’ambiance de la série, à laquelle la musique apporte beaucoup. D’ailleurs pour tout vous dire, depuis la semaine dernière, j’écoute en boucle les playlists Spotify et Deezer avec les musiques de la série.
J’attends néanmoins la deuxième saison avec intérêt car je suis curieuse de voir comment ils vont développer certains points qui m’intriguent 🙂
J’ai également entendu que du bien de cette série, mais j’hésitais encore à sauter le pas. Tu m’as donné envie de le voir. Je vais tenter de me procurer les épisodes et je te ferais part de mon avis par la suite.