Mon cinéma confiné #2

Mon cinéma confiné #2

Je continue à rattraper mon retard avec cinq nouveaux films à ajouter à ma liste. Et pour le coup, ce ne sont que des films francophones!

Un divan à Tunis de Manele Labidi

Un divan à Tunis : Affiche

L’histoire : Après avoir exercé en France, Selma, 35 ans, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Au lendemain de la Révolution, la demande s’avère importante dans ce pays « schizophrène ». Mais entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séances tarifées avec « prestations tarifées », les débuts du cabinet sont mouvementés… Alors que Selma commence enfin à trouver ses marques, elle découvre qu’il lui manque une autorisation indispensable pour continuer d’exercer…
Mon avis : Je voulais voir ce film au cinéma mais le confinement m’en a empêchée. Bonne surprise, il est dispo sur le site de la médiathèque de Lille. On l’a regardé avec l’homme et on a beaucoup aimé. C’est frais, bien joué et parfois plus profond qu’il n’y parait. J’ai apprécié cette fresque sur ce qu’est la Tunisie actuelle et le fait que rien ne soit cliché ni les gens, ni les relations.

Deux moi de Cédric Klapisch

Deux Moi : Affiche

L’histoire : Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu’il peine à faire une rencontre. Tous les deux victimes de cette solitude des grandes villes, à l’époque hyper connectée où l’on pense pourtant que se rencontrer devrait être plus simple… Deux individus, deux parcours. Sans le savoir, ils empruntent deux routes qui les mèneront dans une même direction… celle d’une histoire amour ?
Mon avis : Au lieu d’une traditionnelle histoire d’amour, c’est l’avant que raconte ici Cédric Klapisch. Mélanie cherche l’amour, Rémy cherche du sens à sa vie. Ils vivent tout près l’un de l’autre et on se doute qu’il vont finir par se croiser. C’est une jolie chronique de notre temps, de la solitude des citadins et Ana Girardot et François Civil sont beaux et touchants.

Play de Anthony Marciano

Bande-annonce Play

L’histoire : En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
Mon avis : C’est parce que j’en avais lu beaucoup de bien que j’ai voulu voir ce film. J’avoue que je ne suis pas super fan de Max Boublil donc j’avais un peu peur qu’il m’agace. Et contre toute attente, j’ai eu un véritable coup de coeur pour ce film. Les personnages du film ont 2 ans de plus que moi donc forcément, c’est aussi ma jeunesse qui est racontée. Et ça m’a rendue super nostalgique de revivre des grands moments vécus souvent de la même façon que moi. Et puis pour le coup, j’ai aussi beaucoup ri!

Les éblouis de Sarah Suco

Bande-annonce Les Éblouis

L’histoire : Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs.
Mon avis : Ce film est bouleversant, surtout quand on connaît un peu ce genre de communauté… Camille Cottin est formidable en mère de famille dont la fragilité psychologique va entraîner toute sa famille dans cette folie. Dans le rôle de Camille, Céleste Brunnquell est elle aussi formidable. Sans jamais verser dans le manichéisme, Sarah Suco (qui sait de quoi elle parle) propose une galerie de personnages à la psychologie travaillée que ce soit dans leurs faiblesses mais aussi leurs forces.

Un monde plus grand de Fabienne Berthaud

Bande-annonce Un monde plus grand

L’histoire : Partie en Mongolie chez des éleveurs de rennes pour enregistrer des chants traditionnels, Corine pensait pouvoir surmonter la mort de Paul, son grand amour. Mais sa rencontre avec la chamane Oyun bouleverse son voyage, elle lui annonce qu’elle a reçu un don rare et doit être formée aux traditions chamaniques. De retour en France, elle ne peut refuser ce qui s’impose désormais à elle : elle doit repartir pour commencer son initiation… et découvrir un monde plus grand.
Mon avis : Le gros défaut de ce film c’est son manque de rythme. Il met très (trop!) longtemps à démarrer et au bout d’une demi-heure, on se demande quand l’histoire va enfin commencer. Le positif, c’est la Mongolie, magnifique et Cécile de France sublime et inspirée. Et pour le coup, je suis très intriguée par la transe chamanique…

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Pour les lillois, sachez que quatre de ces cinq films sont accessibles sur le site de la médiathèque de Lille/Lomme dès lors que vous y êtes abonnés!

Me voilà à la moitié de la liste de mes films de confinement, encore onze à voir (parce que j’en ai rajouté un ^^)

3 Comments on “Mon cinéma confiné #2

  1. j’ai l’impression d’être dans un de mes billets cinéma vu que j’ai vu tous ces films et que pour une fois hi hi, on a le même avis sur tous ! Play c’est vraiment un film générationnel qui s’adresse à plusieurs générations !

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