Mes dernières lectures #80

Mes dernières lectures #80

Et voici mes dernières lectures de 2020 qui portent à 103 mon nombre de livres lus et 50/60 le nombre de catégories remplies pour mon challenge 2020.

Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie
Catégorie 14 : un roman d’un auteur africain
Écouté en version audio

Americanah

L’histoire : Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique, qui compte bien la rejoindre. Mais comment rester soi lorsqu’on change de pays, et lorsque la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés ?
Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce roman que je voulais lire depuis longtemps. L’histoire commence quand Ifemelu, une jeune Nigériane qui vit depuis presque quinze ans aux États-Unis décide de rentrer dans son pays en abonnant son blog à succès et son petit ami. S’en suivent des flashback sur sa jeunesse au Nigéria, son premier (et grand amour) avec Obinze et son arrivée puis sa vie aux États-Unis. Il est question de culture, de racisme, d’intégration, d’amour(s)… On sourit, on s’émeut, on se crispe, on se met en colère… Un livre essentiel.

L’art de perdre d’Alice Zeniter
Catégorie 28 : un livre trouvé dans une boîte à livres

L'Art de perdre par [Alice Zeniter]

L’histoire : L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Mon avis : Encore un livre que je voulais lire depuis très longtemps. L’occasion m’en a été donnée car j’ai trouvé un exemplaire dans la boîte à livres de mon quartier. J’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire de la famille de Naïma mais au bout d’un cinquantaine de pages, j’ai été totalement happée. Moi qui adore les histoires de famille, j’ai été plus que servie par cette saga d’une famille kabyle des années 30 à aujourd’hui. De la relation de la France avec son ancienne colonie, j’avoue ne pas connaitre grand chose, alors même que je suis une descendante de pieds noirs. J’ai appris énormément de choses sur les harkis, j’ai trouvé la partie qui en parle passionnante. J’ai peut-être un peu moins aimé la fin mais une fois encore, c’est un livre à lire!

Une saison au bord de l’eau de Jenny Colgan
Catégorie 53 : un roman dont l’histoire se passe sur une île

L’histoire : Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Londres, Flora McKenzie était loin d’imaginer qu’il lui faudrait, pour son travail, retourner à Mure, l’île sur laquelle elle a grandi. Une île qu’elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt.
Quand elle arrive à Mure pour s’installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue. Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère. En se plongeant dans ce carnet, elle se découvre une nouvelle passion pour la cuisine qui pourrait bien l’aider à se réconcilier avec sa famille et son île natale…
Mon avis : De Jenny Colgan, j’avais lu la trilogie de la Petite Boulangerie que j’avais aimé mais pas adoré. Est-ce l’Ecosse? Le côté un peu mystérieux? Les délicieuses recettes? L’héroïne super attachante? Les personnages secondaires tous très intéressants? Toujours est-il que j’ai adoré ce roman et que je l’ai dévoré en moins de 24h. Je vais donc enchainer avec la suite… Pour mon challenge 2021 🙂

Mémoires d’un âne de la Comtesse de Ségur
Catégorie 9 : un roman dont le narrateur est un animal

L’histoire : Cadichon, comme tous les ânes, n’en fait qu’à sa tête. Mieux, c’est ce qu’on peut appeler une forte tête. Lassé des mauvais traitements que lui infligent ses maîtres, il décide un beau jour de mener son existence à sa guise, quitte à rendre ici ou là un service ou deux.
Mon avis : Pas facile de trouver un roman à mettre dans cette catégorie! Et c’est sur le fil que j’ai choisi cette lecture que je pensais lire avec Raoul. J’ai donc emprunté le livre à la médiathèque mais je l’ai finalement lu seule. C’est un grand classique, pas mon préféré de la Comtesse de Ségur. Idéal à partir de 9-10 ans je dirais.

Et voilà, c’est ainsi que se termine mon année 2020 de lectures. D’ailleurs, je vous prépare un billet récapitulatif comme tous les ans que je publierai dans les prochains jours!

Et vous, quelles ont été vos dernières lectures?

2 Comments on “Mes dernières lectures #80

  1. L’anomalie, le dernier Goncourt….prenant, pas barbant, et qui nous interroge vraiment….
    La saga des Cazalet Tome 1 et 2, justement pour ceux qui aiment les histoires de famille ( et de l’Angleterre des années 30-40!).
    Jenny colgan, ses héroïnes se ressemblent beaucoup, leur histoire aussi, mais c’est léger et agréable à lire…
    Americanah, c’est un grand roman, en effet. Et je n’ai pas lu le Zeniter, je vais tâcher de le trouver… peut-être dans une boîte à livres ?!!
    Bonnes fêtes à Lille !

  2. Jenny Colgan, j’adore.
    C’est léger et cela me met toujours du baume au coeur <3
    Il faudrait que je fasse le point sur le challenge lecture, je crois qu'il me manque quelques catégories à valider mais pas tant que cela 🙂
    Bisous bisous et joyeuses fêtes.

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