Le syndrome de la page blanche

Le syndrome de la page blanche

Il parait que depuis le premier confinement, les gens écrivent. Et que les maisons d’édition croulent sous les manuscrits. Chez moi, la situation a eu l’effet inverse.

Pendant le premier confinement, j’ai commencé à écrire plusieurs histoires. Mais à chaque fois, je n’ai pas réussi à m’y plonger et je n’ai pas poursuivi. J’avais pourtant tout le temps pour ça, des idées qui fourmillaient dans ma tête mais dès lors que je me posais devant mon ordi, il n’y avait plus rien.

Puis le déconfinement est arrivé, l’été est passé, la vie a repris son cours. On est partis en vacances, on a repris le boulot en présentiel… Et je n’ai pas écrit une ligne. Par contre, j’ai continué à écrire sur le blog. Du factuel, pas de l’imaginaire.

En octobre, une nouvelle idée a commencé à germer dans mon esprit. J’ai retrouvé mon enthousiasme, j’ai pris des notes, réfléchi à des prénoms, des caractéristiques physiques, des situations. Des pans entiers d’histoires se sont immiscés dans ma petite tête. J’étais super enthousiaste à l’idée de me lancer dans le Nano 2020.

Début novembre, j’ai sorti mon nouveau roman, écrit pendant le Nano 2019. Pour la première fois, j’avais écrit une histoire de Noël et j’étais contente de faire découvrir mon histoire aux gens.

Le Nano 2020

En parallèle, j’ai écrit pour le Nano 2020. On venait de commencer le confinement n°2 et j’ai écrit, écrit, écrit… Et puis est arrivé la deuxième moitié du défi et j’ai commencé à avoir du mal. Je ne voyais plus où emmener mes héroïnes, les idées géniales que j’avais eues me paraissaient nulles. J’ai terminé les 50 000 mots dans la douleur. Pendant ce temps, mon petit roman de Noël peinait à se vendre. J’avais des super retours des lectrices qui l’avaient lu mais il fallait se rendre à l’évidence. Il faisait un vrai flop.

Est-ce que ça a joué? Est-ce que j’étais juste fatiguée par la situation? Un peu des deux? Je n’en sais rien. Toujours est-il que j’ai laissé mes héroïnes de côté depuis le 30 novembre. Leurs aventures ne sont pas terminées, je n’ai pas rouvert le fichier depuis. Je n’ai même pas réussi à relire ce que j’avais écrit. D’habitude, je fais le Camp Nanowrimo en avril pour finaliser mon projet de novembre ou pour en commencer un autre. Cette année, rien de tout ça. J’ai commencé un projet que j’ai laissé en plan. C’est simple, je n’arrive plus à écrire. Je n’ai plus de jus.

Le coup de la panne

J’écris sur le blog mais pas de fiction. Je lis toujours autant, je note même parfois des petites idées mais ça ne va pas plus loin.

J’espère que ça n’est que passager et que je vais retrouver mon mojo d’écriture. Je sais que j’ai encore de belles histoires à raconter. Elles sont quelque part dans ma petite tête, il ne me reste qu’à avoir le déclic pour les coucher à nouveau sur papier. Plus facile à dire qu’à faire…

Après tous ces mois, j’ai envoyé le manuscrit de ce que j’ai écrit en novembre à mon amie qui est aussi ma relectrice habituelle pour qu’elle me donne un avis sur la question. Elle a terminé ce que j’ai écrit et son retour est plutôt positif. Du coup, ça m’a reboosté un peu et si je réussis à me bouger les fesses, je vais m’y remettre. En plus, elle m’a donné quelques idées pour la suite (je vais finir par la mettre comme co-auteur car c’est souvent elle qui me débloque ^^.

En attendant…

♦ Mon roman « Quinze ans de retard » est disponible ici ♦
♦ Mon roman « Un happy end pour moi aussi » est disponible ici ♦
♦ Mon roman « Noces de coton » est disponible ici ♦
♦ Mon roman « Aujourd’hui, demain et les jours d’après » est disponible ici ♦

2 Comments on “Le syndrome de la page blanche

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