Mes lectures de 2023 #10
L’été s’est terminé et avec lui ma PAL dédiée. J’ai lu un livre de celle-ci et quatre autres qui n’y rentrent pas mais deux qui sont dans mon challenge lecture. Ça devient de plus en plus compliqué d’y faire rentrer des lectures!!!
J’ai repoussé ma lecture du livre du Prince Harry et finalement, je me le mets de côté pour plus tard. Là, je n’ai pas vraiment envie de le lire…
Un mariage au bord de l’eau de Jenny Colgan
Catégorie 55 : Un livre avec une maison sur la couverture
Flora essaie – en vain – de ne pas laisser le mariage d’Olivia et Anthony, qui préparent un mariage très extravagant au nouvel hôtel de la petite île écossaise de Mure avec chefs, musiciens et même un mur de fleurs… la distraire de la planification de son propre grand jour avec Joel. Mais le couple a des idées très différentes sur la façon de célébrer cet événement et, au moment où leur relation devrait couler de source, tout est soudainement très compliqué entre eux… Et puis il y a Lorna et Saif. La directrice locale et le docteur gardent désespérément leur relation secrète pour protéger les fils de Saif. Mais pendant qu’ils s’occupent des garçons, qui prend soin d’eux ?
J’ai finalement lu ce livre à Lille et non en Écosse comme je l’avais prévu. Et en fait, je me suis rendue compte que je n’avais pas lu le tome précédent… J’avais lu les tomes 1 à 3 mais j’ai zappé le 4. Du coup, il y a quelques événements que j’ai loupés. Mais finalement, ça ne m’a pas tant gênée que ça. Concernant l’histoire en tant que telle, j’ai un peu moins accroché que les précédents, sans doute parce que j’ai eu du mal avec Olivia. Et puis sans spoiler, je n’ai pas aimé le tournant de l’histoire entre Lorna et Saif.
★★★✰✰
Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea
Catégorie 29 : Un roman qui aborde le thème de la maternité
Reçu en service de presse en version audio
L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la laisse aux sœurs d’un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L’enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l’aimera. Le garçon, c’est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l’enfance de ses parents et la sienne. Dans la seconde partie du livre, se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l’enquête de la narratrice.
J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice et son rythme d’écriture. Sur plusieurs temporalités, on suit la narratrice qui reconstitue le puzzle de qui elle est. L’histoire de ses parents tout d’abord, sa quête d’identité ensuite. Il y a beaucoup à raconter et pourtant c’est un roman assez court (224 pages ou 4h en version audio) mais à aucun moment il ne m’a manqué quelque chose. Concernant la version audio, j’ai beaucoup aimé la lecture de l’autrice elle-même.
★★★★★
Humus de Gaspard Koenig
Hors challenge
Reçu en service de presse en version audio
Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d’ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l’uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve.
Ce roman est en lice pour le Goncourt et si je ne peux nier le talent d’écriture de Gaspard Koenig, je ne peux que souhaiter qu’il ne l’obtienne pas. Pourquoi? Parce que j’ai levé les yeux au ciel tellement souvent pendant mon écoute que j’en ai eu mal à la tête. Je dois vous faire une confidence : je ne connaissais pas Gaspard Koenig avant cette lecture. Et avant de faire des recherches sur lui, j’ai cru que le mec était un boomer qui tentait de « faire genre » en mettant des sujets dans l’air du temps. Mais non, le mec a mon âge. Ca pourrait être un très bon livre parce que oui, c’est bien écrit et que le sujet est passionnant. Mais c’est lourdaud, tout le temps. C’est blindé de clichés, de scènes inutiles (notamment de sexe). En fait, je crois qu’il aurait fallu que ce soit écrit par une femme. Déso pas déso.
★★✰✰✰
Sido de Colette
Hors challenge
Reçu en service de presse en version audio
Dans Sido, publié pour la première fois en 1930, Colette évoque le souvenir de sa mère tant aimée, puis son père, l’amour qui unissait ses parents et raconte son enfance heureuse au sein d’une campagne bourguignonne idyllique. Cette éducation harmonieuse a profondément marqué sa manière de vivre. Sous le personnage de l’écrivaine parisienne affleure la jeune fille qui apprit à vivre au rythme des saisons et à goûter la sensualité de la vie.
Un récit mélancolique de l’enfance de Colette. Elle réussit à transmettre à la fois son admiration pour sa mère, forte et empathique, comme que son amour triste et tendre pour son père handicapé. L’ensemble du récit est empreint d’une sensibilité touchante et d’une réflexion profonde sur la condition féminine de l’époque.
★★★★✰
Afterlove de Tanya Byrne
Hors challenge
Dès le premier regard, Ash et Poppy sont tombées amoureuses malgré leurs différences et leurs milieux familiaux que tout oppose. Pour la soirée du Nouvel An, Ash décide de dormir chez Poppy, sans prévenir ses parents. Inquiets, ces derniers lui demandent de rentrer immédiatement. Sur le trajet du retour, Ash est déconcentrée par une fille qui l’accoste, elle se fait renverser par une voiture et meurt. La fille qui l’a accostée est une Faucheuse, et en tant que dernière personne à mourir avant le dernier coup de minuit, Ash est devenue une Faucheuse à son tour. Ash a du mal à accepter sa nouvelle condition car cela signifie oublier son premier amour. Or, elle ferait n’importe quoi pour revoir Poppy… morte ou vive…
« Afterlove » est un roman de romance F/F YA avec une touche de fantastique qui se divise en deux parties distinctes. La première partie, intitulée « Avant », nous plonge dans la rencontre des deux jeunes femmes et le début de leur histoire d’amour. Ensuite, la seconde partie, nommée « Après », explore un tournant tragique lorsque l’héroïne devient une faucheuse. J’ai trouvé la première partie un peu longue. La deuxième partie m’a plus plu, bien que je n’aie pas été totalement emportée par l’histoire. J’ai assez vite compris la direction que l’autrice prenait dans l’intrigue. Les nouveaux personnages introduits sont sympas mais j’aurais souhaité qu’ils soient davantage développés et plus présents dans l’histoire.
« Sido » peut quasiment rentrer dans la catégorie « un livre qu´on a lu pour ses études » car il est au programme du bac francais cette année!
Catégorie 46 : Un livre qu’on a dû, ou qu’on doit lire dans le cadre de nos études
After love me tente bien je t’avoue que je dois bien avoir 50 livres dans ma pal
J’ai une très grosse pile à lire et je n’en verrai jamais le bout, je crois, j’en rajoute à chaque fois lol !
Sido me donne envie, je suis dans ce types de lectures en ce moment !
Bon et aussi dans quelques trucs un peu feel good sans intérêt mais qui font du bien 🙂