Seule en sa demeure de Cécile Coulon – Prix des lectrices Voxe

Comme je vous le disais il y a quelques jours, j’ai la chance cette année de faire partie du jury du Prix des lectrices Voxe.

Je vais lire sept livres dans le cadre de ce prix et je vais aujourd’hui vous parler du premier roman que j’ai lu, un roman que j’avais envie de lire depuis un moment.

Résumé

C’est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. Désormais loin de sa famille, Aimée apprend la solitude des longues journées de silence. Sa vie bascule lorsqu’elle découvre le secret que cache Candre, son mari, à propos de la mort de sa première épouse. Aimée se retrouve seule en sa demeure, perdue dans la forêt.
Tout devient menaçant  : les murs hantés, les cris d’oiseaux la nuit, l’emprise d’Henria, la servante. Jusqu’au jour où apparaît Émeline…
Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés.

L’autrice

Enfant, elle dévorait Stephen King. Adolescente, elle rencontre John Steinbeck puis Marguerite Yourcenar et Alexis ou le Traité du vain combat. Elle se demande alors  : comment écrit après ça  ?

Mais cela ne l’arrête pas. À 32 ans, elle a déjà écrit huit romans et deux recueils de poèmes dont Une bête au paradis à l’Iconoclaste et Les Ronces au Castor Astral. Avant de commencer à écrire un roman, Cécile Coulon attend d’avoir toute l’histoire en tête, elle ne prend aucune note. Puis pendant deux mois, elle écrit. Soixante jours, quatre heures par jour, rythmé par du sport dans la forêt. La course lui permet de trier ses idées, d’enlever le superflu, de donner du souffle à son récit.

Mon avis

J’avais envie de lire ce roman depuis des mois alors quand j’ai reçu l’enveloppe qui le contenait, j’étais super contente. Et quand j’ai ajouté ma lecture sur Goodreads, j’ai vu que plusieurs de mes contacts l’avaient lu… et ne l’avais pas aimé. Du coup, je suis partie avec un a priori mais je me suis laissée porter par ma lecture. Mais… j’avoue que j’ai été un peu perturbée par le style d’écriture en commençant ma lecture. C’est le premier roman de Cécile Coulon que je lis donc je n’ai pas de possibilité de comparer. J’ai eu l’impression que l’autrice tentait de donner un style poétique, presque suranné à son écriture. Comme si elle suivait un exercice d’écriture « Écrivez à la façon d’une autrice du XIXe siècle ». Une fois habituée à l’écriture, je me suis plongée dans l’histoire en attendant avec impatience le côté mystérieux et un peu effrayant promis par le résumé. Moi qui aime beaucoup les romans gothiques, c’est vraiment ce à quoi je m’attendais. Et puis au final, rien de tout ça. D’ailleurs, je pense que le résumé du livre le dessert car on s’attend à du mystère et il n’y en a pas vraiment. C’est vraiment dans le dernier quart du livre qu’un tout petit peu de mystère apparait. Du coup, je pense que c’est pour ça que les gens sont déçus. Car au final, c’est plutôt un bon livre, c’est finalement plutôt bien écrit (on finit pas s’habituer au style et le côté peu naturel s’estompe au fil des pages) et ça retranscrit bien les mariages arrangés, l’ambiance des « grandes familles ». Mais de mystère et d’ambiance menaçante il n’y a point…

Ce roman entre dans la catégorie 21 de mon challenge lecture 2024 : Un livre dont l’auteur a un nom de famille qui est un nom commun (coulon est le nom que l’on donne aux pigeons voyageurs dans le Nord)

Mercredi prochain, je vais avoir l’opportunité de poser des questions à Cécile Coulon alors que vous l’ayez lu ou non, apprécié ou non votre lecture, si vous avez des questions pour elle, n’hésitez pas à les mettre en commentaire 🙂