Heureuse comme une fille qui a mangé des oeufs à la coque
(Et le titre du titre de billet le plus chelou est attribué à…)
Lundi soir, alors que je regardais Top Chef, est apparu le chef Eric Frechon qui faisait de la pub pour du beurre. Bref. Le fait est qu’il mangeait des œufs à la coque. Et là, j’ai eu une envie irrépressible et absolue d’œufs à la coque. Je n’en avais pas mangé depuis des années et j’allais avoir des œufs mega frais le mercredi à la livraison de la Ruche qui dit oui (tiens d’ailleurs il faut que je vous parle de ça). Dès lors, je n’ai pensé qu’à ça pendant deux longs jours.
Il faut dire que je suis du genre à faire des fixettes sur des trucs futiles pendant des jours, ne pensant qu’à ça jusqu’à ce que j’obtienne le Saint Graal.
Mais surtout, il en faut peu pour me rendre heureuse.
Les copains qui, venant faire la connaissance de Raoul à mon retour de la maternité, m’avaient offert un vernis OPI ont fait de moi une femme heureuse. Ou encore ce collègue qui un jour, parce que j’avais un petit creux m’a donné un Quadro (nan mais on est d’accord que les Quadro c’est juste une grosse tuerie??). Ou encore cet autre collègue qui s’était rappelé que j’adorais les Bounty et qui m’en avait acheté un à la boulangerie, juste comme ça. Ou cette nana géniale qui m’avait offert un mug, bien caché dans un sac qu’elle me prêtait. Des tas de petites attentions qui ont illuminé ma journée.
De petites attentions envers moi, que j’aime aussi avoir envers ceux que j’aime. Pas besoin de faire quelque chose de fou, parfois juste montrer qu’on s’est souvenu d’un penchant pour un objet, une odeur, un personnage. Juste vouloir faire plaisir.
Je trouve qu’on n’accorde pas assez d’importance aux petites choses, aux petits bonheurs. Et que se faire de petits plaisirs, ou en faire aux autre, ça rend la vie plus jolie.
Hier ma journée ne s’était pas vraiment passée comme je l’aurais voulu. J’avais prévu de bosser sur un truc pro mais Raoul n’a pas voulu rester avec ma belle-mère. Puis la Miss a décidé d’arrêter l’escalade parce que sa copine veut arrêter aussi (alors qu’elle aime ça), puis Raoul, mort de fatigue, m’a fait une crise monumentale après avoir risqué dix fois de tomber dans la Deûle. Le soir, je suis partie à la boxe, je me suis défoulée et en rentrant, j’ai fait cuire à la coque mes oeufs tout frais avec des mouillettes de bon pain tartiné de beurre salé. J’ai savouré ce petit bonheur.
Comme quoi, il en faut peu pour être heureux, non?
Tu viens d’illuminer la journée de cette « nana géniale » <3 (et au passage de lui donner une envie irrépressible d’œufs à la coque)
« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire … » 😉