Les 5 manies de la fille de blogueuse
Ce blog a bientôt 4 ans. Et 4 ans, c’est aussi l’écart entre mes enfants. A l’époque où j’ai créé Mademoiselle Farfalle, la Miss avait presque 3 ans, mon ancien blog était plutôt confidentiel et même si je faisais quelques tests ou billets sponsos, ça ne changeait pas grand chose à son quotidien.
Avec Mademoiselle Farfalle, j’ai eu l’opportunité de faire de belles rencontres, de découvrir des marques et des produits très chouettes, de partir en voyage ou à de chouettes opés. Et au fil du temps, en grandissant, la Miss a pris des habitudes et autres manies. Des manies de fille de blogueuse.
1. Elle surkiffe le facteur
Dès qu’on est à la maison, bien souvent le mercredi matin et que ça toque, elle court comme une dingue ouvrir la porte. « C’est un coliiiiiiiiiis ». Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche pour préciser que c’est un truc que j’ai commandé pour moi, pour la maison ou pour un cadeau qu’elle me coupe « Oui, tu vas me dire que ça n’est pas pour moi mais j’adooooooore ouvrir les colis ». Si elle valide (genre c’est un jouet pour elle), elle pousse des cris hystériques en bondissant. Si elle valide moyennement (un vêtement ou un truc éducatif), j’ai droit à un « ah ouais cool », puis un regard vite fait avant qu’elle ne pose délicatement le colis sur le plan de travail de la cuisine. Si ça ne l’intéresse pas (c’est pas DU TOUT un truc en test ou PIRE c’est pour son frère), elle balance. La fille de blogueuse est tête à claques de temps en temps.
2. Aller à Paris = Aller à une opé blogs
On est pourtant qu’à une heure de train de Paris mais c’est très rare qu’on y aille. Et c’est vrai que l’immense majorité du temps, quand on va à Paris, c’est pour une opé. Soit on se fait une journée entre filles en prenant le train à deux, soit on prend le train avec une copine blogueuse lilloise, soit on prend la Farfalle mobile et c’est Foxy qui conduit. Donc quand elle entend parler de Paris, elle imagine forcément qu’on va aller se goinfrer de gâteaux et de bonbons, se faire maquiller et avoir des cadeaux (sic).
3. Avoir un truc avec les photos
Dès qu’on reçoit un de ces fameux colis, elle se retourne vers moi et avant que j’ai eu le temps de dire quoi que ce soit, elle me dit « Oui, je sais, je ne dois pas ouvrir tout de suite, tu dois prendre une photo ». Et de la même façon quand elle porte une nouvelle tenue, elle va se mettre devant un mur blanc et me dit « Allez, prends la photo maman! » J’ai une minie Directrice Artistique qui me conseille sur l’angle de prise de vue ou encore la façon de positionner les objets. C’est chou.
4. Savoir ce que c’est Twitter. Et Facebook. Et Instagram.
« Maman, tu ne le racontes pas sur Twitter ou sur ton blog hein? » Elle sait ce qu’est un blog et qu’elle est un de mes thèmes de prédilection. Mais comme elle a un petit côté parano qui fait qu’elle pense tout le temps qu’on se moque d’elle dès lors qu’on parle d’elle, elle m’avertit dès qu’elle sent que le sujet peut devenir un billet. Bon, j’avoue que souvent elle voit juste et que ça se retrouve sur Twitter ou dans un billet :p
Et comme elle sait que sa agace (un peu) l’homme que je sois trop très souvent sur mon portable, elle me dit « Maman, arrête de tweeter!! »
5. Etre une pique-assiette
Le truc qu’elle a le mieux retenu dans le fait d’avoir une maman blogueuse, c’est que la dite-maman reçoit des choses à tester. Et autant elle prend à coeur son rôle de testeuse en me détaillant par le menu les plus et les moins de ce l’on a à tester, autant elle en veut toujours plus. Entre la fois où elle est carrément allée demander à la représentante d’une marque si elle pouvait repartir avec un jouet mis en présentation (ce qu’elle a pu faire d’ailleurs) ou la dernière à la Mer de Sable où elle m’a répété 3 fois que je devais aller chercher mon sac de goodies avant d’aller directement le chercher elle-même, c’est un comportement que je n’apprécie pas du tout. Je ne suis pas une blogueuse gratteuse, ça n’est pas pour que ma fille le soit.
Quand le facteur sonne et que Chichi est à la maison, il lui ouvre en slip puis il répète en boucle « C’est pour moi ?? »
La dernière fois, le facteur lui a répondu : « Non ce n’est pas pour toi ! »