Comme souvent, j’ai surtout regardé des mini-séries en décembre et mon visionnage s’est concentré sur les trois premières semaines du mois!

Les mini-séries

Un meurtre au bout du monde sur Disney +

Darby et huit autres invités sont conviés par un milliardaire reclus à participer à une retraite dans un lieu isolé et éblouissant. Quand l’un des invités est retrouvé mort, Darby doit utiliser ses compétences pour prouver qu’il s’agit d’un meurtre.

J’ai commencé cette série car elle m’a été conseillée par Carole qui a un goût très sûr. Je savais donc qu’elle allait me plaire. Les épisodes étaient diffusés au compte-goutte sur Disney + alors on a enchainé les 5 premiers avant de patiemment attendre les suivant comme au bon vieux temps. Déjà c’était un plaisir de retrouver deux actrices que j’aime beaucoup : Emma Corring, très loin de son rôle de Lady Di dans The Crown et Brit Marling qui est la créatrice de la série et qui jouait dans la formidable (et injustement pas renouvelée) série The OA. Dans ce presque huis-clos, Darby est une sorte de Hercule Poirot 2.0 aux cheveux roses, invité par celui pourrait être le lointain cousin d’Elon Musk. On se prend assez vite à l’intrigue et à l’enquête que l’on suit sans temps mort ou presque!

Une famille presque normale sur Netflix

Les Sandell sont une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire : Adam est prêtre, Ulrika est avocate, et leur fille, Stella, a 19 ans. Ils mènent une vie parfaite dans un faubourg résidentiel de Lund. Mais un jour, tout bascule quand Stella est accusée de meurtre et jetée en prison. Sidérés, ses parents ne savent pas quoi faire. Que s’est-il passé ? Ils veulent aider Stella à tout prix, mais au fond, que savent-ils de leur fille ? Et l’un de l’autre ?

Adaptée du roman de Mattias Edvardsson (que je n’ai pas lu), cette fiction raconte l’histoire de Stella Sandell, une jeune femme de 19 ans accusée d’un meurtre de son petit ami. J’ai bien aimé la complexité des personnages et le fait que leur psychologie ne soit pas manichéenne. Il n’y a pas de bons et de méchants, chacun des personnages a une part d’ombre. L’intrigue est bonne et bien amenée, l’histoire originale. Les six épisodes se regardent d’une traite et je les ai binge-watchés en deux jours à peine. La construction narrative est vachement bien ficelée et on ne comprend ce qui s’est passé que dans les dix dernières minutes de la série.

Split sur France TV

Sur le tournage d’un film, Anna, une cascadeuse de 30 ans, tombe amoureuse de la star qu’elle double. Elle, qui se pensait heureuse dans son couple, va-t-elle avoir le courage de sortir de l’hétérosexualité pour se confronter à ce désir bouleversant ?

J’ai regardé cette courte mini-série après en avoir lu du bien sur TikTok mais j’avoue que je suis un peu restée sur ma faim. On assiste à un coup de foudre entre deux femmes, une ouvertement lesbienne et l’autre en couple avec un homme. Les doutes, le secret, le fait de décevoir celui qu’elle aime… Mais après, ça va vite et on a l’impression de suivre un bingo « lesbianisme et sororité » pendant les 2h30 que dure la série. Dommage…

Yoh! Christmas sur Netflix

Toujours célibataire à 30 ans, Thando subit la pression de sa famille. Elle s’invente alors un petit ami pour Noël. Seul problème : il ne lui reste que 24 jours pour le trouver !

Après la très ratée « Je déteste Noël » italienne, voici un nouveau remake de la super série norvégienne « Home for Christmas ». Cette fois, nous partons en direction de l’Afrique du Sud. Le pitch est exactement le même avec une jeune femme célibataire qui subit la pression de sa famille et finit par s’inventer un amoureux. On retrouve les rencontres foireuses, le mec canon mais trop jeune, l’environnement médical (Thando est kiné) mais si je l’ai trouvée moins bien que la série originale, je l’ai préférée à la version italienne. Bon par contre, il va falloir arrêter avec les remakes de cette série hein ^^’

Une nouvelle saison

The Crown saison 6 – Season final sur Netflix

L’histoire d’amour entre la princesse Diana et Dodi Al Fayed est brutalement interrompue par un accident de voiture à l’issue fatale. Le prince William tente de reprendre le cours de sa vie à Eton après le décès de sa mère, tandis que la monarchie subit les foudres de l’opinion publique. Alors qu’elle s’apprête à célébrer son jubilé d’or, la reine réfléchit à l’avenir de la monarchie face au mariage à venir de Charles et Camilla et à la romance royale de William et Kate

J’avais commencé la première partie de cette ultime saison en novembre avec Raoul. Elle se concentrait sur l’histoire d’amour entre Lady Di et Dodi Al Fayed (enfin était-ce réellement une histoire d’amour?) et j’avais parfois eu un peu de mal avec la façon dont leur relation était présentée et la façon dont est dépeint Mohammed Al Fayed. Disons qu’il y a beaucoup de présupposés et qu’on peut se demander à quel point ça a été inventé par les scénaristes. La deuxième partie de la saison, diffusé à partir de mi-décembre, se concentre plus sur la vie après la mort de Diana et notamment sur William et les débutes de son histoire avec Kate. Encore une fois, on peut se demander ce qui relève de l’imagination des scénaristes et de la réalité tant la mère de Kate (et Kate elle-même) a l’air obsédée par le fait de caser sa fille avec le prince…

Les nouvelles séries

Panda sur TF1

Pacifiste détendu, matcha’addict et vegan convaincu, Panda tient une petite paillote dans un coin reculé de Camargue. Pas de portable, pas d’ordi, pas de voiture, il vit avec son ado de 16 ans dans ce parfait cocon de paix et de sérénité, et fuit tout ce qui ressemble de près ou de loin à un conflit. Comment imaginer que ce grand sage en tongs et t-shirt délavé ait un jour été flic ? Et pas n’importe lequel. Un des meilleurs. Hélas, même au paradis, y’a pas moyen d’être tranquille. Le jour où son ancienne vie vient frapper à la porte, Panda se retrouve obligé de reprendre du service… Mais à sa façon. Sans arme ni violence et pas trop tôt la matin. Zen, quoi.

Une fois n’est pas coutume, j’ai regardé une série policière française diffusée sur TF1. Pourquoi? Parce que Juju. Sinon clairement je n’aurais jamais commencé ^^’ J’ai donc regardé avec Raoul qui a accroché dès le début. Et c’est finalement plutôt une bonne surprise. Alors oui c’est parfois un peu mal joué (bien que je trouve que Juju s’en sort bien), ça ne tient absolument pas debout, rien n’est crédible… Mais le capital sympathie de Juju sauve tout, tout comme certains personnages secondaires (comme Stan et Messina). Une sorte de guilty pleasure en fait ^^

Ma vie avec les Walter Boys sur Netflix

Après avoir perdu sa famille dans un accident, Jackie Howard, 15 ans, une jeune fille de Manhattan, doit s’adapter à une nouvelle vie dans le Colorado avec son tuteur – et 10 garçons très turbulents.

Je voulais lire le roman depuis longtemps alors je me suis lancée dans la série qui en est tirée. Alors bon, c’est une trame très classique, le fameux triangle amoureux qu’on voit dans énormément de films/séries/livres pour ados. Je pense inévitablement à L’été où je suis devenue jolie (d’ailleurs, les protagonistes masculins se ressemblent beaucoup). Du coup, bon, c’est gentil mais ça ne casse pas trois pattes à un canard quoi ^^

Et vous, vous avez regardé quoi de beau en décembre? J’avoue que les sorties à venir ne me bottent pas plus que ça!