Il est où le chaaaaat?
Comme je le disais dans un précédent billet, Raoul parle de mieux en mieux. Même si parfois il part dans de grandes envolées lyriques en turc, il arrive bien à se faire comprendre. Et il commence aussi à faire de belles phrases construites avec des verbes conjugués et tout et tout.
Et il pose des questions aussi. Enfin, en fait il ne pose qu’un type de question.
Il est où papa?
Il est papy?
Elle est où mamie?
IL EST OU LE CHAT?
Cette dernière question étant de loin sa préférée. Sachant que parfois, on ne sait pas du tout de quel chat il s’agit. Autant quand il a demandé 392 fois à Krokette où était son chat (alors que le dit chat était parfois sous son nez) ou quand il demande à ma belle-mère où est son chat on peut comprendre, autant quand il demande à ma mère où est le chat, elle qui déteste les animaux ou quand il me demande où est le chat alors qu’on est dans la rue (et qu’on a pas de chat), je m’interroge.
De la même manière, il peut me demander 20 fois de suite « Il est où papa? » alors même que je lui ai déjà répondu. J’imagine que parfois il ne comprend pas ma réponse quand c’est un peu compliqué mais quand je lui réponds que papa est dans la chambre, pourquoi POURQUOI me le demander 19 fois de plus??
(Et si vous vous posez la question, OUI parfois je lui réponds DTC)
Ton article m’a fait pensé à Isabelle Filliozat et son livre « J’ai tout essayé » où elle évoque cette scène ^^ celle d’un enfant qui demande « Il est où… » tout le temps ne cherche pas forcément à savoir où est ladite personne. Il évoque mentalement une situation absente et il a envie de le partager, ce n’est pas forcément une question.
Donc au lieu de répondre quinze fois il est là (ce que l’enfant ne visualise pas forcément), elle conseille de répondre « tu penses à truc ? »
Donc « Il est où Papa ? » « Il est dans la chambre » « Il est où Papa ? » « Tu penses à ton Papa ? »
Enfin ce n’est qu’un livre 😉
Haha!
Sinon, il te reste la réponse de la miss : « il est mort » :,)