Mes lectures de 2024 #3

Ces derniers temps, j’ai lu des choses assez variées avec deux gros coups de cœur!!

Destination Outreterres de Robert Heinlein
Catégorie 5 : Un livre d’un genre que vous n’avez pas l’habitude de lire
Reçu en service de presse en version audio

Pour survivre à la surpopulation, l’humanité a dû ouvrir de nouvelles routes de colonisation vers les Outreterres, planètes lointaines où l’existence semble possible. Chaque année, une Mission Survie teste les jeunes candidats à l’exil. Un monde inhabité, un équipement choisi à l’aveugle, trois jours d’épreuve. Mais que se passe-t-il lorsqu’un portail se referme derrière l’un de ces groupes envoyés à l’épreuve sur une planète inconnue ? Comment survivre, comment recréer une société ? Quelles valeurs, quelles règles, et quels moyens pour les faire respecter ?

L’univers de la fantasy ou de la sciences-fiction, ça n’est pas trop ma tasse de thé alors je me suis dit que ça passerait sans doute mieux en version audio. Et effectivement, je pense que j’aurais eu du mal à le lire en version livre « classique ». Apparemment, ce roman a été publié en 1955 aux Etats-Unis mais pas traduit en français avant 2022 ce qui m’a vraiment surprise car je l’ai trouvé assez moderne. Alors, oui, j’ai lu que c’était daté, notamment au niveau de la place des femmes qui sont celles qu’il faut protéger, des bonnes à rien qui sont un poids. Mais le truc (et c’est terrible) c’est que ça ne m’a pas paru daté. Un mec de 2024 pourrait TOTALEMENT écrire ça… Clairement, j’aurais pu croire qu’il avait été écrit il y a peu de temps. On y suit un groupe de jeunes qui se retrouvent bloqués sur une planète où ils vont devoir apprendre à vivre en communauté, avec tout ce que ça implique! Bon, ça n’est pas mon truc mais je pense que pour qui aime la SF, c’est une très bonne histoire!!

★★★☆☆

Love on the brain d’Ali Hazelwood
Catégorie 1 : Un roman avec un / des livre(s) sur la couverture

Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son coeur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?

Après le fail de ma lecture du premier roman de l’autrice, j’ai voulu lui donner une deuxième chance avec ce roman qui prend place lui aussi dans le monde scientifique. J’ai beaucoup aimé la première partie du roman, en grande partie en raison de l’héroïne que j’ai beaucoup aimée. En revanche, j’ai tout de suite capté plusieurs twists de l’histoire et je n’ai donc pas été étonnée. par contre, je n’avais pas vu arriver le coup fourré donc pour le coup, ça c’était plutôt bien vu. J’ai aussi adoré le personnage de l’assistante qui est géniale. Je mettrais encore un bémol pour les scènes de sexe que j’ai trouvées lourdaudes (mais bon, par rapport à The Love Hypothesis, au moins c’est ok niveau consentement!)

★★★☆☆

Seule en sa demeure de Cécile Coulon
Catégorie 21: Un livre dont l’auteur a un nom de famille qui est un nom commun
Lu dans le cadre du Prix des lectrices Voxe

C’est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. Désormais loin de sa famille, Aimée apprend la solitude des longues journées de silence. Sa vie bascule lorsqu’elle découvre le secret que cache Candre, son mari, à propos de la mort de sa première épouse. Aimée se retrouve seule en sa demeure, perdue dans la forêt.

Tout devient menaçant  : les murs hantés, les cris d’oiseaux la nuit, l’emprise d’Henria, la servante. Jusqu’au jour où apparaît Émeline…
Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés.

J’ai dédié un billet complet à ce roman ici.

Désenchantées de Marie Vareille
Catégorie 24 : Un livre dont le titre comporte un seul mot

La disparition de Sarah Leroy, quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Dans chaque foyer, chaque bistrot, on élaborait des hypothèses, mais ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su.
Vingt ans plus tard, Fanny revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qui resurgit… Car l’histoire de Sarah Leroy, c’est aussi un peu la sienne, et celle d’une bande de filles. Une histoire qui a l’odeur des premières cigarettes et du chlore de la piscine municipale, des serments d’amitié et, surtout, des plus lourds secrets.

J’ai commencé ce roman sans vraiment savoir de quoi il parlait et j’ai été assez étonnée de me rendre compte qu’il s’agissait en quelque sorte d’une enquête. On alterne entre le point de vue de plusieurs personnages et un « document de travail » dont on ne sait pas qui est l’auteur. J’ai été très surprise du dénouement que je n’ai pas vu venir!
Et plus largement, j’ai aimé cette histoire de sororité et d’amitié indéfectible. C’est se soucier des autres et de leur bien-être plutôt que de leur apparence, c’est croire les victimes, c’est se soutenir quoi qu’il arrive.
En résumé, c’est un livre à lire et à offrir à celles qu’on aime!

★★★★★

L’air de rien d’Aude Picault
Catégorie 50 : Un livre dont l’auteur.ice écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes

L’Air de rien est un album entièrement consacré aux relations sociales dans un univers urbain – Paris. À travers cent strips et une quinzaine de grandes illustrations, Aude Picault, auteure trentenaire, croque avec tendresse et une ironie délicatement distanciée ses contemporains et notre société moderne et urbaine. Indispensable et remarquable !

J’avais adoré Idéal Standard d’Aude Picault et j’ai été attirée par l’illustration de couverture de cette BD. Bon, pour être honnête, je n’ai pas tout aimé et j’ai à peine souri sur certains strips. Au final, ce que j’ai préféré ce sont les grandes illustrations et leur petit côté Sempé.

★★★☆☆

La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa
Catégorie 25 : Un livre d’un.e auteur.ice japonais.e
Lecture commune de février du groupe FB de mon challenge lecture

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir?: elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues. »

J’avais beaucoup aimé Le restaurant de l’amour retrouvé de la même autrice alors j’étais très contente de retrouver sa plume pour ce nouveau roman. Et bien je l’ai aimé encore plus! On suit Hatoko dans sa vie de tous les jours dans la papeterie qu’elle a repris après la mort de sa grand-mère, l’Ainée. Mais ce qui est surtout super intéressant ce sont les morceaux de vie que l’on suit dans son métier d’écrivain public. La calligraphie et l’art du courrier japonais sont très réglementés et c’est passionnant de voir la façon dont chaque courrier est préparé en amont. Choix de l’encre, du papier, du type d’écriture, tout est pensé et réfléchi et c’est fascinant!

★★★★★

Et vous, quelles sont les derniers romans qui vous ont plu?