Voilà presque un mois que je n’étais pas venue vous parler de mes dernières lectures…
La faute à un livre que j’ai eu du mal à poursuivre. Mais comme je n’aime pas laisser un livre en plan, je me suis forcée…
Ces quatre livres étaient dans mes envies de lectures parmi les romans sortis pour la rentrée littéraire, rappelez-vous, j’en parlais ici.
Summer de Monica Sabolo
Catégorie 16 : Un livre dont le titre comporte 6 lettres
L’histoire : Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image : celle d’une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Disparue dans le vent, dans les arbres, dans l’eau. Ou ailleurs? Vingt-cinq ans ont passé. Son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Summer surgit dans ses rêves, spectrale et gracieuse, et réveille les secrets d’une famille figée dans le silence et les apparences. Comment vit-on avec les fantômes?
Mon avis : Je suis vraiment mitigée concernant ce roman. Le postulat de base me paraissait vraiment chouette et au final, je me suis ennuyée. Benjamin est agaçant et à aucun moment on ne compatit à son chagrin. Quand je vois les critiques, souvent très bonnes, je me dis que j’ai du passer à côté de quelque chose…
La serpe de Philippe Jaenada
L’histoire : Un matin d’octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n’est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l’unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l’arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d’un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l’enquête abandonnée.
Mon avis : Ce livre est ma grande déception parmi les romans que j’avais envie de lire. J’avais adoré La petite femelle et j’attendais beaucoup de cette serpe. Certains n’aiment pas le style de Philippe Jaenada qui digresse, fait des parenthèses, revient sur ses anciens livres. Personnellement, ça ne me dérange pas et je dirais même que c’est ce qui m’a poussé à continuer. Mais Dieu que c’est long! Arrivée à la moitié du livre (soit 250 pages), quand j’ai vu qu’il y en avait autant à lire, j’avoue que ça m’a découragé. J’ai mis plus de deux semaines à le lire quand je ne mets en général que trois ou quatre jours pour lire 500 pages. Au final, c’est quand certains ont abandonné que le livre devient intéressant, sur la fin. Dommage… J’avoue que je ne comprends pas trop le prix Femina pour le coup…
Le jour d’avant de Sorj Chalandon
L’histoire : « Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes.
Mon avis : Alors pour le coup, ce roman était un outsider dans les romans que je voulais lire et ça a été une très bonne surprise. C’est bien simple, je l’ai dévoré en moins de 24h! Forcément en tant que chtie, je connais l’histoire de la mine et des catastrophes qui ont eu lieu avant qu’elles ne ferment (notamment à l’occasion de mes visites au Centre Historique minier de Lewarde). On se prend d’affection pour ce monsieur qui traine derrière lui la souffrance de la perte et quand les dernières pages arrivent, on est muet de surprise et d’effroi. Je ne connaissais pas Sorj Chalandon (honte à moi!) mais une chose est sûre, je lirai d’autres romans de cet auteur!
«La chambre des époux» d’Eric Reinhardt
L’histoire : Nicolas, une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour, sa femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s’apprête à laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle, Mathilde l’exhorte à terminer la symphonie qu’il a commencée. Elle lui dit qu’elle a besoin d’inscrire ses forces dans un combat conjoint. Nicolas, transfiguré par cet enjeu vital, joue chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur chambre à coucher, la chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour l’aider à guérir.
Mon avis : J’avais beaucoup aimé L’amour et les forêts du même auteur bien qu’ayant eu du mal avec le style pompeux. Pour ce dernier opus, je… Je ne sais pas quoi dire… Je n’ai pas aimé du tout. Un style ampoulé, des répétitions, des envolées lyriques qui ont fait que plus d’une fois, mes yeux n’ont pas réussi à se fixer sur les lignes… J’ai détesté, je ne peux rien dire d’autre…
Celui que tu as préféré est dans ma liste ! pour l’instant je vais commencer un polar (pour changer!) mais pas encore décidé lequel..
Exactement les mêmes ressentis à ces lectures. Je ne suis pas sure d’avoir été jusqu’à 250 pages pour la serpe, et j’ai lâché summer, le narrateur m’horripilait.
Je voulais ton avis sur la Serpe, bah je crois que je ne le lirai pas …
Par contre, je garde ton coup de coeur en mémoire
Avec beaucoup de retard, j’ai lu : « La vérité sur l’affaire Harry Quebert », j’ai vraiment beaucoup aimé 🙂